Le gaucho Martín Fierro de José Hernández (1872)

Lecture du Martín Fierro - Ramonville 20 mai 2017 © Catherine Boutillier
Lecture du Martín Fierro – Ramonville 20 mai 2017 © Catherine Boutillier

Equivalent pour les Argentins du Don Quichotte de Cervantés, ce poème épique publié en 1872 est considéré comme l’un des ouvrages majeurs de la littérature argentine, commenté par de nombreux intellectuels tels Leopoldo Lugones, Leopoldo Marechal ou Jorge Luis Borges, entre beaucoup d’autres.

Traduit en plus de 70 langues, le poème évoque l’Argentine rurale et met en scène la vie du gaucho qui vit avec sa femme et ses deux enfants dans la Pampa Argentine. Il y travaille jusqu’au jour où il est recruté pour combattre les indigènes. Après trois ans de service, Fierro quitte l’armée. Revenant chez lui, il découvre que sa famille est partie. Le déserteur devient alors hors-la-loi, combattant les injustices sociales de son pays. C’est un “Plaidoyer convaincant en faveur des exclus, des irréductibles et des marginalisés“, Martin Fierro deviendra le symbole du peuple argentin. Entre l’épopée et l’ode, Martin Fierro chante à l’aide de sa guitare autour d’un feu ses joies et ses peines.

Vous pouvez vous procurer ce livre en français en exclusivité dans deux librairies toulousaines : L’autre Rive (Quartier Saint-Cyprien) et Ombres Blanches ou  EN VENTE ICI dans la traduction française de Juan Carlos Rossi, la culture du gaucho avec maté, guitare et facón y a toute sa place.

Si vous êtes sur Toulouse et éviter ainsi les frais de port, n’hésitez pas à me contacter par email.

Vous pouvez lire la version originale du Gaucho Martín Fierro à la Bibliothèque de l’Institut Cervantes au 31, rue des Chalets à Toulouse.

Une lecture chorale et bilingue a eu lieu le Vendredi 25 mai 2018 de 19h30 à minuit à l’Ostal d’Occitania – 11, rue Malcousinat à Toulouse, en partenariat avec Tangopostale. Des pauses musicales, chantées et dansées ainsi que la projection du court-métrage El Casamiento ont rythmé la soirée.

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Retour de la lecture à voix haute d’extraits du Martín Fierro le 20 mai 2017 d’un auditeur :  « bravo pour ta lecture en plein air, cela résonnait comme dans la pampa avec ses courants d’air et d’autres voix… »

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