Cortina signifie rideau en espagnol et est employé lors de bals (milongas) pour cet intermède qui dure de 30“ à 2 voire 3’, entre deux tandas (séries de 3 à 4 tangos, valses ou milongas).
Il s’agit d’un code, d’un moment habituellement rempli par la musique (souvent différente du reste, pour passer d’un moment de danse à l’autre), afin de changer de partenaire, de faire une pause, de passer d’une ambiance à une autre.
C’est un intermède où la tension de la danse est “relâchée“, un moment de “détente“, où l’on raccompagne son ou sa partenaire et où l’on converse ou observe avec qui on va danser la prochaine tanda.
Ces cortinas poétiques sont l’occasion de profiter de ces quelques minutes pour découvrir la poésie d’une façon originale dans ce moment de l’entre-deux. Cela donne une signature particulière, une respiration poétique en plein bal, avec la présence vivante d’une voix. En effet, d’une durée de 30“ à 3’ maxi, elle fait la place à une lectrice qui lit de la poésie en direct, en lien ou pas avec le bal, les danseurs, la relation homme/femme, le regard, Buenos Aires, sans oublier une pointe d’humour…
La première a eu lieu le Dimanche 19 mai 2019 lors de la Milonga de soutien au festival Tangopostale à Auch, organisée par Christine Foucher, avec la musique que DJ Béa (Association Bailar Tango en Argentina).
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