VIDA POETA – HOMERO EXPOSITO de Claudia Sandina – 1h18 (2022)
Sorti il y a tout juste un an en Argentine, ce premier documentaire poético-biographique de la dramaturge et danseuse de tango, Claudia Sandina, sur la vie et l’œuvre du parolier de tango Homero Expósito est inédit en France.
Auteur des tangos Percal, Naranjo en flor, Al compás del corazón, Flor de lino ou du célébrissime boléro Vete de mí, mondialement connu grâce à Bola de nieve, ce poète singulier a rénové le tango et a su se réinventer. Ce documentaire, le seul sur un poète du tango, nous invite à mieux connaître cet homme de l’ombre et de la lumière, charmant poète, qui a traversé une vie passionnante, à travers de nombreux témoignages, les lieux d’enfance et quelques moments de fictions.
Jeudi 30 mars à 19h30 à Tangueando 51 rue Bayard Toulouse : film tango + milonga au tarif de 7 €.
vendredi 31 mars à 16h30 à l’instituto Cervantes 31 rue des chalets Toulouse – Gratuit
Lecture dessinée avec Solange Bazely, voix et Nelly Baron, dessin en direct – 1h – Création 2023
Et si Toulouse-Lautrec était allé à Buenos Aires ?
C’est l’hypothèse que formule l’écrivain franco-argentin Julio Cortázar dans son merveilleux texte Un Gotán pour Lautrec publié en 1980. Entre fiction et réalité, il rapproche le sujet de prédilection de Toulouse-Lautrec, les maisons closes, et l’univers du tango, qui s’est beaucoup développé au XIXe siècle dans un contexte de prostitution.
Il s’appuie sur le célèbre tableau de Toulouse-Lautrec exposé au musée d’Albi, Le Salon de la rue des Moulins, où l’on aperçoit une prostituée nommée Mireille, un des modèles favoris de Toulouse-Lautrec.
“On y voit, au premier plan, l’une des pensionnaires assise sur un sofa rouge et regardant au loin, le profil un peu perdu dans la distraction ou dans l’attente du prochain client. […] Cette femme s’appelait Mireille; elle fut l’une des bonnes amies de Toulouse-Lautrec.“
Mireille partit un jour tenter sa chance en Argentine mais ne revint jamais… Elle connut certainement le tango, et Cortázar suppose qu’elle inspira ce texte interprété par Carlos Gardel, que l’on entendra :
“Te rappelles-tu, vieux frère, de la blonde Mireya ?*
Entre deux citations de paroles originales de tangos, Cortázar imagine des destins qui traversent l’Atlantique en mettant en scène la figure de la prostituée, très récurrente dans les paroles de tango : Margot, Yvette, Yvonne, Margarita et Griseta.
Combien de parallèles, de rencontres réelles ou imaginaires, dans ce Buenos Aires d’autrefois, si proche du Montmartre et du Moulin Rouge qu’affectionnait Lautrec !
Le spectateur est plongé dans l’univers graphique du célèbre peintre, incarné par la dessinatrice Nelly Baron : croquis sur le vif, peintures à l’huile et affiches dans le style des lithographies de Toulouse-Lautrec, sont exécutés sous l’œil d’une caméra qui capte tous les gestes en direct.
Projeté sur grand écran, le spectateur assiste fasciné à tout le processus de création !
Porté par la voix chaleureuse de Solange Bazely, la lecture du texte de Cortázar devient un voyage grâce à la bande sonore créée spécialement pour le spectacle. Entre tangos chantés en langue originale (espagnol), ambiances sonores et thèmes à la guitare, le spectateur est transporté dans l’ambiance sud-américaine du début du XXe siècle.
Interprétée par le duo féminin, cette lecture dessinée est un spectacle aux multiples facettes. Il révèle la richesse et la profondeur du texte de Cortázar et offre un regard inédit sur l’art de Toulouse-Lautrec, à travers les thèmes de la migration et de l’exil, des influences entre la culture française et sud-américaine.
Une expérience insolite qui saura attirer les amateurs de peinture, de littérature et de tango !
Dimanche 2 avril à 15h à la Médiathèque de Mérignac (33). Bientôt plus d’information. Réservation vivement conseillée.
Carlos Gardel (1890-1935) est une des figures mythiques de l’Argentine, toujours présent par son portrait dans les cafés de Buenos Aires et dans les expressions quotidiennes.
Français d’origine, il a donné ses lettres de noblesse au tango chanté, et en restera toujours la référence maximale.
Solange Bazely se fera un plaisir de vous raconter – comme si vous y étiez – le contexte de sa naissance à Toulouse, son arrivée à Buenos Aires, ses influences (opéra, payador, canción criolla), son début de carrière, la naissance du tango-chanson avec Mi noche triste en 1917, son succès international, sa passion pour les nouvelles technologies, comme la radio et le cinéma, Gardel, compositeur et avec ses paroliers, sa mort prématurée et l’héritage qu’il laisse.
Extraits audio, visuels et vidéos à l’appui.
Jeudi 11 mai de 18h30 à 20h30 Maison de la citoyenneté centre 5 rue Mériel, métro Capitole ou Jean Jaurès
Amar Amando de Yael Szmulewicz 2018 Argentine 1h13 VOSTF A 80 ans, Nidia décide d’apprendre à chanter le tango. Grâce à son charisme et à sa sacrée personnalité, elle convainc le chanteur et guitariste Juan Villareal, 36 ans, de se produire dans des cafés de Buenos Aires. Elle se révèle intense, touchante et drôle et réalise son rêve pour notre plus grand plaisir et celui de la réalisatrice Yael Szmulewicz qui les a suivis pendant 4 ans. Ce film a été présenté récemment au festival « Le Temps de Femmes ».
Lundi 15 mai à 20h30 au Cinéma Le Diagonal 5 rue de Verdun Montpellier dans le cadre du Festival TangoSud
La séance sera présentée et un débat sera animé à l’issue de la projection avec Solange Bazely
Plus de 100 ans après l’invention du cinématographe, la préservation du patrimoine audiovisuel est toujours indispensable en tant que véritable héritage culturel d’un pays. L’Argentine a connu une période de cinéma muet argentin très actif, bien que 90% ait disparu (soit environ 200 longs-métrages en 30 ans), par manque de conservation et désintérêt manifeste de l’époque. Heureusement, grâce aux initiatives conjointes des archives publiques et privées, des institutions et des entreprises liées à la préservation du patrimoine audiovisuel argentin, quelques films ont pu être récupérés, restaurés grâce à une expérience inédite de collaborations.
Découvrons ensemble cet héritage perdu et retrouvé, mis spécialement en musique par deux musiciens toulousains, Hubert Plessis au bandonéon et Louise Grevin au violoncelle, comme cela se faisait pour accompagner les films muets à leur sortie. Ici, Bach, Haendel, Gardel et Piazzolla s’invitent en même temps que quelques compositions personnelles.
Remerciements à Paula Félix-Didier du Musée du Cinéma Pablo Ducrós Hicken, à Fernando Martín Peña du MALBA (Musée d’Art Latinoaméricain de Buenos Aires) et Hayrabet Alacahan.
Idée, sélection des films, voix française des surtitres : Solange Bazely.
Traduction des surtitres et de la présentation : Solange Bazely & Alberto Epstein.
UN DISPARO EN LA NOCHE II d’Alejandro Diez (2019) – 90′ vient de remporter le prix du meilleur réalisateur de documentaire au Festival de Montgomery !
Un nouvel âge d’or du tango ou une nouvelle époque où le tango insiste et résiste ? On entend les tirs dans la nuit; ce sont les compositeurs, auteurs, arrangeurs, chanteurs, instrumentistes, poètes… Enfin les travailleurs qui élèvent la voix face au néant, face au vide que ce nouveau monde propose à l’art. A eux et à ceux qui se taisent, à eux et à ceux qui nient, à eux et à ceux qui n’écoutent pas.
En des temps où la pub dirige et où on s’est habitué à ce qui brille, un groupe de musiciens, chanteurs et compositeurs de tango, décident d’aller au plus urgent une fois de plus : ainsi naît à Buenos Aires « Un Disparo en la Noche. Volume 2 », par l’Orquesta Típica Julián Peralta.
De l’enregistrement de ce disque, se construit un second documentaire qui dans ce cas, approfondit le regard sur les protagonistes du genre. Le développement notables des expressions tangueras d’aujourd’hui, permet de documenter le microcosme de chaque artiste qui font partie de cette production. Enregistré et filmé dans les rues, les quartiers et la banlieue de ce grand Buenos Aires. Montage extrêmement dynamique !
Ça déménage donc et prouve que le tango n’est pas mort et est bien vivant. Ici, pas de danse que de la musique, du chant et la revendication des jeunes à s’approprier le genre !
Sous-titrage en français : Sophie Besançon grâce au Festival Tangopostale de Toulouse, Festival Artetango d’Albi et l’association TempoTango de Caen.
avec la participation de Pablo Gignoli (bandonéon, guitare) et d’Hélène Hardouin
Le Scopitounes de Lili Terrana
Posé pour l’occasion au creux du bucolique Parc Zoologique et Botanique de Mulhouse, Le Scopitounes (dans sa version tango pour le festival) est une sorte de jukebox grandeur nature, tout en bois, qui marie avec sensibilité dessin et musique. Lili Terrana, couteau suisse de l’illustration, joue avec les formes et les couleurs, tandis que Solange Bazely vous conte en français et en espagnol les fleurs dans les paroles des tangos. Une expérience unique et intime pour une poignée de spectateurs, qui dure le temps d’une chanson et se termine par un cadeau surprise…
Et pendant ce temps, dans un transat*, le bandonéon de Pablo Gignoli vous fera voyager entre nature et imaginaire. Un moment tout en douceur et en poésie, à savourer sans modération.
*Un grand merci au Chat’Pître Cie pour le prêt des transats (scénographie du spectacle, créé en 2015 « Il faudra s’allonger sur le macadam (ou pas)… pour y sentir la cruauté du monde »).
Parc Zoologique et Botanique de Mulhouse 111, av. de la 1ère Division Blindée 68100 Mulhouse
UN DISPARO EN LA NOCHE II d’Alejandro Diez (2019) – 90′ vient de remporter le prix du meilleur réalisateur de documentaire au Festival de Montgomery !
Un nouvel âge d’or du tango ou une nouvelle époque où le tango insiste et résiste ? On entend les tirs dans la nuit; ce sont les compositeurs, auteurs, arrangeurs, chanteurs, instrumentistes, poètes… Enfin les travailleurs qui élèvent la voix face au néant, face au vide que ce nouveau monde propose à l’art. A eux et à ceux qui se taisent, à eux et à ceux qui nient, à eux et à ceux qui n’écoutent pas.
En des temps où la pub dirige et où on s’est habitué à ce qui brille, un groupe de musiciens, chanteurs et compositeurs de tango, décident d’aller au plus urgent une fois de plus : ainsi naît à Buenos Aires « Un Disparo en la Noche. Volume 2 », par l’Orquesta Típica Julián Peralta.
De l’enregistrement de ce disque, se construit un second documentaire qui dans ce cas, approfondit le regard sur les protagonistes du genre. Le développement notables des expressions tangueras d’aujourd’hui, permet de documenter le microcosme de chaque artiste qui font partie de cette production. Enregistré et filmé dans les rues, les quartiers et la banlieue de ce grand Buenos Aires. Montage extrêmement dynamique !
Ça déménage donc et prouve que le tango n’est pas mort et est bien vivant. Ici, pas de danse que de la musique, du chant et la revendication des jeunes à s’approprier le genre !
Sous-titrage en français : Sophie Besançon grâce au Festival Tangopostale de Toulouse, Festival Artetango d’Albi et l’association TempoTango de Caen.
La projection a lieu le lundi 23 mai à 20h au cinéma Le Diagonal à Montpellier (à deux pas de la Place de la Comédie) dans le cadre du Festival TangOsud.
Solange Bazely assurera la présentation du film et un débat après le film sur le retour de l’âge d’or du tango !
Un nouvel âge d’or du tango ou une nouvelle époque où le tango insiste et résiste ? On entend les tirs dans la nuit; ce sont les compositeurs, auteurs, arrangeurs, chanteurs, instrumentistes, poètes… Enfin les travailleurs qui élèvent la voix face au néant, face au vide que ce nouveau monde propose à l’art. A eux et à ceux qui se taisent, à eux et à ceux qui nient, à eux et à ceux qui n’écoutent pas.
En des temps où la pub dirige et où on s’est habitué à ce qui brille, un groupe de musiciens, chanteurs et compositeurs de tango, décident d’aller au plus urgent une fois de plus : ainsi naît à Buenos Aires « Un Disparo en la Noche. Volume 2 », par l’Orquesta Típica Julián Peralta.
De l’enregistrement de ce disque, se construit un second documentaire qui dans ce cas, approfondit le regard sur les protagonistes du genre. Le développement notables des expressions tangueras d’aujourd’hui, permet de documenter le microcosme de chaque artiste qui font partie de cette production. Enregistré et filmé dans les rues, les quartiers et la banlieue de ce grand Buenos Aires. Montage extrêmement dynamique !