Biographie Solange Bazely

Solange Bazely met le pied dans l’univers du tango argentin dès 1992, avec une curiosité tous azimuts : elle danse, écoute, rencontre, écrit, voyage, lit, chante, raconte…

En 1996, elle crée la première revue de tango argentin en France, La Salida (dont on a fêté le n°100 en octobre 2016), puis devient agent d’artistes argentins durant 7 ans à Paris, où elle organise plus de 200 concerts dans le monde entier, notamment du bandonéoniste Juan José Mosalini, de la chanteuse Sandra Rumolino, du guitariste et compositeur Gustavo Gancedo, des Frères Flores, du saxophoniste et compositeur Blas Rivera

Elle collabore à de nombreux projets où le tango est mis en valeur soit en conseillant, traduisant, écrivant (Cité de la Musique, Salle Pleyel, Opéra de Lyon, Orchestre National des Pays de la Loire, livrets de CDs pour Universal, CD de Ruben Juárez, Sandra Rumolino…) dont celui du premier site internet spécialisé sur les musiques argentines.

Résidant à Toulouse depuis 2004, elle participe à la sélection des films autour du tango pour le festival Cinélatino, présente les films, coordonne la commission Culture du festival Tangopostale depuis 2009 et publie régulièrement la mise à jour d’une bibliographie sur le tango et la littérature du Rio de la Plata.

De 2005 à 2012, elle fait partie du Comité de Rédaction de la revue Trimestrielle Tout Tango dans laquelle elle publie de nombreux articles (musique, littérature, poésie, cinéma).

Depuis 2006, elle anime des conférences autour de la culture argentine (Si le tango m’était conté, le tango et cinéma, le bandonéon, Troilo, les Poètes du Tango, Carlos Gardel, la voix du tango, Astor Piazzolla, le révolutionnaire, Juan D’Arienzo, le roi du bal…) dans des festivals, médiathèques, universités, salles de cinéma, lieux et événements culturels en France, Espagne, Suisse et Belgique.

En 2009, son article sur la nouvelle fabrication des bandonéons est publié dans l’ouvrage collectif “Tango, corps à corps culturel“, dirigé par France Joyal au Presses de l’Université du Québec.

Depuis octobre 2015, elle propose des lectures à voix haute, ouvertes à tout type de public dans des librairies, médiathèques, universités, à l’hôpital (en pédopsychiatrie et en gérontologie), au chevet de particuliers, lors de soirées privées, en plein air, dans des festivals (Tangopostale à Toulouse, Le printemps du Tango à Mulhouse, Festival de Tango à Nantes, Tango à l’Opéra de Bordeaux, Tango Roots Festival, Festival de tango de Tarbes, Festival Artetango d’Albi, Festival d’Arbois…), dans des salles de spectacles (Le Métronum, Manding’art, MJC des Demoiselles, Chapelle des Carmélites, Domaine de Rochemontès, Théâtre de Poche, Le Clan Destino et Maison de l’Argentine à Paris…) et à toutes les littératures, en français et en espagnol, notamment à la Maison de l’Amérique Latine à Paris (La danse de l’araignée de Laura Alcoba, en sa présence avec le guitariste Alfonso Pacín;  Argentina de et avec Marc Bélit et la bandonéoniste Louise Jallu ou avec le bandonéoniste Hubert Plessis) et l’organisation d’événement littéraire comme la lecture intégrale du Gaucho Martín Fierro en français et en espagnol par 26 lecteurs, le 25 mai 2018 à l’Ostal d’Occitanie à Toulouse.

Seule ou accompagnée par un musicien (notamment Marcelo Mercadante au bandonéon, Alfonso Pacín à la guitare, avec Pierre Gil, violoncelle solo de l’Orchestre National du Capitole de Toulouse, Blas Rivera au piano, Louise Jallu au bandonéon, Emmanuelle Bertrand au violoncelle et Carmen Martínez-Perret au piano, Hubert Plessis au bandonéon, Jean-Luc Massol à la guitare, Laurent Cligny au bandonéon et à la guitare, entre autres…

En 2018, elle étudie l’histoire sociale et politique du tango argentin au FLACSO (Faculté Latino-américaine de Sciences Sociales) à Buenos Aires avec Gustavo Varela. En 2020, elle suit le cours « Tango, musique de 3 siècles » par le journaliste argentin Carlos Bevilacqua et poursuit en 2021 en étudiant la Diplomatura en Historia del tango à l’Instituto Argentino de Tango et en 2024, elle suit la Diplomatura de Tango dispensé par l’Université des Sciences Economiques de Buenos Aires.

En septembre 2019, elle crée la visite guidée « Sur les pas de Carlos Gardel à Toulouse“, validée par l’Office du tourisme de Toulouse qui l’inclut dans les visites officielles de la ville à partir de juillet 2020. Elle les propose également en espagnol ou en français pour des groupes constitués. Après 2 ans et demi d’arrêt, les visites reprennent en mars 2024.

Pour maintenir le lien, pendant la durée du premier confinement (du 16 mars au 10 mai 2020),  elle crée “Une histoire par jour“ en lisant à voix haute les textes qui l’inspirent.

Depuis mai 2020, elle s’adapte pour transmettre en visioconférences l’histoire du tango en 16 modules qui ont rencontré un franc succès (lire les témoignages).

En août 2020, elle démarre une formation pour devenir voix off en home studio avec Lorenzo Pancino.

Créé en octobre 2020, avec Hubert Plessis au bandonéon le spectacle « Piazzolla x 2“ poursuit sa route dans de nombreuses salles et festivals.

Depuis février 2021, elle travaille également en EHPAD en lecture à voix haute et chanson (Orpea puis Emeis Jolimont et Borderouge) et fait partie de l’aventure « Tango et Alzheimer“, étudiée par l’INSERM dans l’Ehpad Bellegardel à Roquettes (31), en chantant accompagnée par Jean-Luc Massol et avec la danseuse Marina Carranza d’octobre 2021 à mai 2022. Depuis Septembre 2022, elle anime un atelier mensuel de lecture à voix haute pour l’A.D.P.A.M. de Toulouse.

Crée en juin 2021, elle crée le ciné-concert Mosaïque d’Argentine avec les musiciens Louise Grévin au violoncelle et Hubert Plessis au bandonéon, pour une commande du festival Cinélatino.

Passionnée de cinéma, elle distribue également plusieurs documentaires sur le tango argentin.

Après un an et demi de préparatifs, le 2 avril 2023, a lieu la création de la lecture dessinée « Un tango pour Lautrec » avec la dessinatrice Nelly Baron ! On ne les arrête plus!

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Article “Une voix, leurs voix“ de Marie-Anne Furlan paru dans la revue La Salida de février-mars 2017
Article “Une voix, leurs voix“ de Marie-Anne Furlan paru dans la revue La Salida de février-mars 2017

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