Ces Eaux-fortes de Buenos Aires de Roberto Arlt (1900-1942) ont été écrites entre 1928 et 1933, alors qu’il est journaliste à El Mundo. Ces chroniques sont autant d’instantanés de la capitale argentine, de ses habitants, de ses coutumes et de son art de vivre. Chaque curiosité fait l’objet d’une eau-forte, petit bijou littéraire savamment rythmé par un auteur qui n’a peur ni des écarts de langage ni des mélanges peu orthodoxes. Roberto Arlt n’hésite pas à se saisir du lunfardo, l’argot populaire de Buenos Aires et à se référer à certains tangos. « Arlt a dit du Buenos Aires des années 1930 tout ce que les autres intellectuels de son temps dissimulaient. » Julio Cortázar
« Les Eaux-fortes de Buenos Aires sont tenues par ce singulier alliage : souci de l’observation et acidité généreuse du verbe. Une vraie leçon de journalisme. » Le Magazine Littéraire
Solange Bazely a choisi de vous lire six de ces eaux fortes, devenu un classique de la littérature argentine, encore inédit en France jusqu’en 2010 grâce aux éditions Asphalte où les humbles et les marginaux cohabitent avec un moment d’effervescence culturelle à Buenos Aires.
Cette lecture s’est déjà faite le 15 octobre 2016 à Tangueando, le 17 mars 2017 à la Maison d’Argentine à Paris, le 7 octobre 2018 au Manding’art à Toulouse et le 5 Juillet 2019 à la librairie Ombres Blanches à Toulouse dans le cadre de la 11ème édition du festival Tangopostale. Prochaine date : dimanche 3 novembre 2024 à 19h au Théâtre de Poche 10 rue El-Alamein à Toulouse (quartier Bonnefoy)
Extrait de cette lecture musicale : De l’inutilité des livres :
Dans le cadre festif des 30 ans de l’association Tangueando Bordeaux Talence, j’interviendrai samedi 26 octobre 2024 à 20h au 221, Avenue de Thouars à Talence.
A travers ce fantasme du couple de danseurs de tango, voyons comment quatre auteures ont abordé cette « figure à deux » dont les réalités se déclinent à l’infini, de la fusion idéale au déchirement sourd en passant par l’humour ou l’autodérision.
Solange Bazely a pioché des extraits de nouvelles et de romans, piochés dans la littérature, autour des danseuses de tango.
Durée : 45’. Un échange avec le public est prévu à l’issue de la lecture.
Cette lecture a été créée le 5 Juillet 2017 lors de la 9ème édition du Festival Tangopostale de Toulouse puis redonnée le 25 Juillet 2017 lors de la 7ème édition du Tango Roots Paris Festival à Montreuil, le 17 mars 2018 à Tangueando Toulouse et en mai 2018 pendant le festival Les Allumés du Tango à Nantes, le 16 novembre 2018 à la MJC du Pont des demoiselles à Toulouse pour les 10 ans de l’association Aqui Macorina et le 1er décembre 2019 au Manding’art à Toulouse.
Après « Amar Amando » avec l’inoubliable Nidia, chanteuse de tango, la réalisatrice Yael Szmulewicz réitère son amour profond pour le tango avec ce nouveau documentaire “El sonido de antes” autour de la guitare, ceux qui en jouent, la restaurent, la fabriquent, la font vibrer, mais aussi pour se rendre compte de comment on enregistrait du temps de Carlos Gardel. En suivant le guitariste et collectionneur de guitares anciennes Patricio Crom, nous découvrons les mystères et les joies de ce son d’antan.
La réalisatrice Yaël Szmulewicz danse le tango et avait déjà tourné de très nombreux vidéo-clips dans le micro-monde du tango underground, loin de celui des paillettes !
Mots de la réalisatrice
“Quand j’ai rencontré Patricio Crom, il m’a cité le compositeur et guitariste Atahualpa Yupanqui: “La guitare, avant d’être un instrument, a été un arbre, et dans celui-ci, des oiseaux ont chanté. Le bois connaissait la musique bien avant de ne devenir instrument”. Sa passion pour les guitares m’a séduite.
A travers cette quête et son amour pour les guitares, on parlera des passions et des efforts pour atteindre ses objectifs.
C’est aussi un hommage à la guitare de Gardel et au tango, dans les mains des meilleurs guitaristes.
Grâce aux rencontres avec différentes personnalités de la scène tanguera de Buenos Aires (des guitaristes aussi divers que Horacio Avilano, Maximiliano Luna, Alfredo Sadi, Rodrigo Albornoz, Mirta Álvarez, Juan Villarreal, Alejo de los reyes, Mateo Castiello, Tape Rubin, Las Cuarenta), le documentaire approche différents styles, l’histoire et les émotions que la trace de la guitare laisse en chacun d’entre nous.
Parallèlement, deux guitares anciennes – des débuts du siècle dernier – l’une est semblable à celles qui apparaissent dans les films de Gardel, et l’autre à onze cordes, modèle Manjon, sont restaurées par un des meilleurs luthiers du monde, spécialiste des instruments anciens, Sebastián Nuñez.
Patricio Crom enquête sur la façon de jouer ces guitares et rencontre un spécialiste en enregistrements anciens, Guillermo Elias, pour tester la façon d’enregistrer les sons, comme à l’origine.
L’idée de Patricio est que les guitares anciennes puissent être jouées dans les mains de guitaristes pendant l’enregistrement d’un disque dans un lieu emblématique de l’histoire du tango, comme le Teatro ROMA, dernier lieu dans lequel Gardel a joué avant de quitter définitivement Buenos Aires.
Ce que je propose ici, à travers la quête de Patricio, c’est de s’intéresser à ce son d’antan grâce aux guitares restaurées, en découvrant comment la guitare et la musique peuvent être un canal pour la rencontre, pour éprouver des émotions, pour générer des liens et créer des histoires.
Patricio est un guitariste de tango, en plus d’être marionnettiste, et c’est une personne très singulière. Il a un charisme incroyable et une intelligence émotionnelle unique. Il a proposé de trouver le son d’antan et je me suis proposée de l’accompagner sur cette voie.
La façon d’aborder la réalisation d’un documentaire peut varier. Celle que j’ai choisie, c’est de découvrir pendant que je tourne. Trouver la forme dans le faire, sans perdre l’axe du regard propre, me laissant séduire et conquérir par ce qui arrive pendant le tournage. Toujours en lien avec mon amour pour le tango et tous ses artistes.
Sorti officiellement en août 2024 en Argentine, il participe à de très nombreux festivals de cinéma et de guitare dans le monde entier.
Samedi 5 octobre à 16h dans le cadre du Festival Sonidos de la Tierra 2 près d’Aix en tango au 225 Rue Tourmaline, 13510 Éguilles.
Bande-annonce
Télécharger le PDF de présentation. Si vous êtes intéressés pour programmer ce documentaire (disponible en MP4 ou en DCP), contactez-moi au 06 81 24 76 98 ou par email contact@culture-tango.com
Cette conférence a été créée dans le cadre du centenaire de la naissance du mythique bandonéoniste Anibal Troilo (1914-1975).
Cette conférence vivante permet de découvrir ou d’approfondir sa connaissance de ce personnage attachant et de ce musicien bourré de talents, ponctuée d’anecdotes, d’extraits audio et vidéo.
Samedi 5 octobre à 14h – Aix en Tango – dans le cadre du Festival Sonidos de la Tierra 2 près d’Aix en tango au 225 Rue Tourmaline, 13510 Éguilles.
Biographie de Solange Bazely :
Après des études d’audiovisuel, Solange Bazely met le pied dans l’univers du tango argentin dès 1992, avec une curiosité tous azimuts : elle danse, écrit, rencontre, lit, écoute, chante, voyage, traduit… En 1996, elle crée La Salida, la première (et désormais unique) revue de tango argentin en France puis devient agent de musiciens argentins (dont Juan José Mosalini et Sandra Rumolino) pendant 7 ans. Elle collabore à de nombreux projets (Cité de la Musique, Salle Pleyel, livret CDs pour Universal) dont celui du premier site spécialisé sur les musiques argentines. Ses articles sur la musique, la littérature, la poésie et le cinéma sont publiés dans la revue Tout Tango de 2005 à 2012. Depuis 2005, elle collabore à la section “Cinéma et tango“ du festival Cinélatino et depuis 2009 au festival Tangopostale à Toulouse où elle vit. Depuis 2006, elle propose des conférences sur l’histoire du tango, une façon de transmettre sa passion… Et notamment depuis 2020, elle a créé un cycle de 16 modules de visioconférences SI LE TANGO M’ETAIT CONTE.Elle se produit également régulièrement sur scène, aux côtés du bandonéoniste Hubert Plessis pour « Piazzolla x 2 » et le ciné-concert « Mosaïque d’Argentine » et avec la dessinatrice Nelly Baron avec la lecture dessinée « Un tango pour Lautrec » sur un texte de Julio Cortázar.
Dimanche 22 septembre à 18h à l’Auditorium du Casino de Biarritz (64) dans le cadre du Festival Biarritz Amérique Latine.
Plus de 100 ans après l’invention du cinématographe, la préservation du patrimoine audiovisuel est toujours indispensable en tant que véritable héritage culturel d’un pays. L’Argentine a connu une période de cinéma muet argentin très actif, bien que 90% ait disparu (soit environ 200 longs-métrages en 30 ans), par manque de conservation et désintérêt manifeste de l’époque. Heureusement, grâce aux initiatives conjointes des archives publiques et privées, des institutions et des entreprises liées à la préservation du patrimoine audiovisuel argentin, quelques films ont pu être récupérés, restaurés grâce à une expérience inédite de collaborations.
Découvrons ensemble cet héritage perdu et retrouvé, mis spécialement en musique par deux musiciens toulousains, Hubert Plessis au bandonéon et Louise Grevin au violoncelle, comme cela se faisait pour accompagner les films muets à leur sortie. Ici, Bach, Haendel, Gardel et Piazzolla s’invitent en même temps que quelques compositions personnelles.
Remerciements à Paula Félix-Didier du Musée du Cinéma Pablo Ducrós Hicken, à Fernando Martín Peña du MALBA (Musée d’Art Latinoaméricain de Buenos Aires) et Hayrabet Alacahan.
Idée, sélection des films, voix française des surtitres : Solange Bazely.
Traduction des surtitres et de la présentation : Solange Bazely & Alberto Epstein.
Née il y a plus d’un siècle sur les deux rives du Rio de la Plata, la culture du tango se décline autour de la musique, de la poésie, du chant et de la danse, issu du syncrétisme culturel lié aux vagues d’immigration européenne. Vecteur d’identité, il est aujourd’hui quasi universel. Sur un ton vivant, Solange Bazely vous fait découvrir cette culture de sa genèse à son actualité, entre histoires, anecdotes, écoute musicale et projection d’images d’archives des orchestres historiques en Argentine.
Plan de la conférence : Contexte historique. Les racines du tango. La vieille garde. Carlos Gardel. Le Tango à Paris. La nouvelle garde. L’âge d’or des orchestres (1935-1955). Les années 60. Astor Piazzolla. Après le retour de la démocratie. L’actualité du tango dans le monde.
Extraits audio, visuels et vidéos à l’appui.
Durée : 1h30, incluant un échange avec le public.
Lundi 16 septembre 2024 à 13h30 à 14h30 – Université de Bourgogne – Dijon dans le cadre de la formation de Tango Thérapeutique.
Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la Cumparsita sans jamais avoir osé le demander !
“La Cumparsita” est considéré comme l’hymne du tango, le plus emblématique et le plus enregistré et diffusé dans le monde entier et qu’on reconnaît facilement, quelle que soit la version.Cette conférence vous propose de mieux connaître l’histoire rocambolesque de ce tango uruguayen qui deviendra contre toute attente un tango universel suivie d’une séance d’écoute de quelques versions parmi les plus insolites.
de 18h à 20h Hôtel Maleteste 7 rue Hernoux 21000 Dijon
Biographie de Solange Bazely :
Après des études d’audiovisuel, Solange Bazely met le pied dans l’univers du tango argentin dès 1992, avec une curiosité tous azimuts : elle danse, écrit, rencontre, lit, écoute, chante, voyage, traduit… En 1996, elle crée La Salida, la première (et désormais unique) revue de tango argentin en France puis devient agent de musiciens argentins (dont Juan José Mosalini et Sandra Rumolino) pendant 7 ans. Elle collabore à de nombreux projets (Cité de la Musique, Salle Pleyel, livret CDs pour Universal) dont celui du premier site spécialisé sur les musiques argentines. Ses articles sur la musique, la littérature, la poésie et le cinéma sont publiés dans la revue Tout Tango de 2005 à 2012. Depuis 2005, elle collabore à la section “Cinéma et tango“ du festival Cinélatino et depuis 2009 au festival Tangopostale à Toulouse où elle vit. Depuis 2006, elle propose des conférences sur l’histoire du tango, une façon de transmettre sa passion… Et notamment depuis 2020, elle a créé un cycle de 16 modules de visioconférences SI LE TANGO M’ETAIT CONTE.Elle se produit également régulièrement sur scène, aux côtés du bandonéoniste Hubert Plessis pour « Piazzolla x 2 » et le ciné-concert « Mosaïque d’Argentine » et avec la dessinatrice Nelly Baron avec la lecture dessinée « Un tango pour Lautrec » sur un texte de Julio Cortázar.
Après « Amar Amando » avec l’inoubliable Nidia, chanteuse de tango, la réalisatrice Yael Szmulewicz réitère son amour profond pour le tango avec ce nouveau documentaire “El sonido de antes” autour de la guitare, ceux qui en jouent, la restaurent, la fabriquent, la font vibrer, mais aussi pour se rendre compte de comment on enregistrait du temps de Carlos Gardel. En suivant le guitariste et collectionneur de guitares anciennes Patricio Crom, nous découvrons les mystères et les joies de ce son d’antan.
La réalisatrice Yaël Szmulewicz danse le tango et avait déjà tourné de très nombreux vidéo-clips dans le micro-monde du tango underground, loin de celui des paillettes !
Mots de la réalisatrice
“Quand j’ai rencontré Patricio Crom, il m’a cité le compositeur et guitariste Atahualpa Yupanqui: “La guitare, avant d’être un instrument, a été un arbre, et dans celui-ci, des oiseaux ont chanté. Le bois connaissait la musique bien avant de ne devenir instrument”. Sa passion pour les guitares m’a séduite.
A travers cette quête et son amour pour les guitares, on parlera des passions et des efforts pour atteindre ses objectifs.
C’est aussi un hommage à la guitare de Gardel et au tango, dans les mains des meilleurs guitaristes.
Grâce aux rencontres avec différentes personnalités de la scène tanguera de Buenos Aires (des guitaristes aussi divers que Horacio Avilano, Maximiliano Luna, Alfredo Sadi, Rodrigo Albornoz, Mirta Álvarez, Juan Villarreal, Alejo de los reyes, Mateo Castiello, Tape Rubin, Las Cuarenta), le documentaire approche différents styles, l’histoire et les émotions que la trace de la guitare laisse en chacun d’entre nous.
Parallèlement, deux guitares anciennes – des débuts du siècle dernier – l’une est semblable à celles qui apparaissent dans les films de Gardel, et l’autre à onze cordes, modèle Manjon, sont restaurées par un des meilleurs luthiers du monde, spécialiste des instruments anciens, Sebastián Nuñez.
Patricio Crom enquête sur la façon de jouer ces guitares et rencontre un spécialiste en enregistrements anciens, Guillermo Elias, pour tester la façon d’enregistrer les sons, comme à l’origine.
L’idée de Patricio est que les guitares anciennes puissent être jouées dans les mains de guitaristes pendant l’enregistrement d’un disque dans un lieu emblématique de l’histoire du tango, comme le Teatro ROMA, dernier lieu dans lequel Gardel a joué avant de quitter définitivement Buenos Aires.
Ce que je propose ici, à travers la quête de Patricio, c’est de s’intéresser à ce son d’antan grâce aux guitares restaurées, en découvrant comment la guitare et la musique peuvent être un canal pour la rencontre, pour éprouver des émotions, pour générer des liens et créer des histoires.
Patricio est un guitariste de tango, en plus d’être marionnettiste, et c’est une personne très singulière. Il a un charisme incroyable et une intelligence émotionnelle unique. Il a proposé de trouver le son d’antan et je me suis proposée de l’accompagner sur cette voie.
La façon d’aborder la réalisation d’un documentaire peut varier. Celle que j’ai choisie, c’est de découvrir pendant que je tourne. Trouver la forme dans le faire, sans perdre l’axe du regard propre, me laissant séduire et conquérir par ce qui arrive pendant le tournage. Toujours en lien avec mon amour pour le tango et tous ses artistes.
Sorti officiellement en août 2024 en Argentine, il participe à de très nombreux festivals de cinéma et de guitare dans le monde entier.
Vendredi 23 août à 18h à Albi dans le cadre du Festival Artetango d’Albi.
Bande-annonce
Télécharger le PDF de présentation. Si vous êtes intéressés pour programmer ce documentaire (disponible en MP4 ou en DCP), contactez-moi au 06 81 24 76 98 ou par email contact@culture-tango.com
Lecture dessinée avec Solange Bazely, voix et Nelly Baron, dessin en direct – 1h – Création 2023
Et si Toulouse-Lautrec était allé à Buenos Aires ?
C’est l’hypothèse que formule l’écrivain franco-argentin Julio Cortázar dans son merveilleux texte Un Gotán pour Lautrec publié en 1980. Entre fiction et réalité, il rapproche le sujet de prédilection de Toulouse-Lautrec, les maisons closes, et l’univers du tango, qui s’est beaucoup développé au XIXe siècle dans un contexte de prostitution.
Il s’appuie sur le célèbre tableau de Toulouse-Lautrec exposé au musée d’Albi, Le Salon de la rue des Moulins, où l’on aperçoit une prostituée nommée Mireille, un des modèles favoris de Toulouse-Lautrec.
“On y voit, au premier plan, l’une des pensionnaires assise sur un sofa rouge et regardant au loin, le profil un peu perdu dans la distraction ou dans l’attente du prochain client. […] Cette femme s’appelait Mireille; elle fut l’une des bonnes amies de Toulouse-Lautrec.“
Mireille partit un jour tenter sa chance en Argentine mais ne revint jamais… Elle connut certainement le tango, et Cortázar suppose qu’elle inspira ce texte interprété par Carlos Gardel, que l’on entendra :
“Te rappelles-tu, vieux frère, de la blonde Mireya ?*
Entre deux citations de paroles originales de tangos, Cortázar imagine des destins qui traversent l’Atlantique en mettant en scène la figure de la prostituée, très récurrente dans les paroles de tango : Margot, Yvette, Yvonne, Margarita et Griseta.
Combien de parallèles, de rencontres réelles ou imaginaires, dans ce Buenos Aires d’autrefois, si proche du Montmartre et du Moulin Rouge qu’affectionnait Lautrec !
Le spectateur est plongé dans l’univers graphique du célèbre peintre, incarné par la dessinatrice Nelly Baron : croquis sur le vif, peintures à l’huile et affiches dans le style des lithographies de Toulouse-Lautrec, sont exécutés sous l’œil d’une caméra qui capte tous les gestes en direct.
Projeté sur grand écran, le spectateur assiste fasciné à tout le processus de création !
Porté par la voix chaleureuse de Solange Bazely, la lecture du texte de Cortázar devient un voyage grâce à la bande sonore créée spécialement pour le spectacle. Entre tangos chantés en langue originale (espagnol), ambiances sonores et thèmes à la guitare, le spectateur est transporté dans l’ambiance sud-américaine du début du XXe siècle.
Interprétée par le duo féminin, cette lecture dessinée est un spectacle aux multiples facettes. Il révèle la richesse et la profondeur du texte de Cortázar et offre un regard inédit sur l’art de Toulouse-Lautrec, à travers les thèmes de la migration et de l’exil, des influences entre la culture française et sud-américaine.
Une expérience insolite qui saura attirer les amateurs de peinture, de littérature et de tango !
Mardi 20 août à 17h45 au Théâtre des Nouveautés dans le cadre du festival Tarbes en tango.
Après « Amar Amando » avec l’inoubliable Nidia, chanteuse de tango, la réalisatrice Yael Szmulewicz réitère son amour profond pour le tango avec ce nouveau documentaire “El sonido de antes” autour de la guitare, ceux qui en jouent, la restaurent, la fabriquent, la font vibrer, mais aussi pour se rendre compte de comment on enregistrait du temps de Carlos Gardel. En suivant le guitariste et collectionneur de guitares anciennes Patricio Crom, nous découvrons les mystères et les joies de ce son d’antan.
La réalisatrice Yaël Szmulewicz danse le tango et avait déjà tourné de très nombreux vidéo-clips dans le micro-monde du tango underground, loin de celui des paillettes !
Mots de la réalisatrice
“Quand j’ai rencontré Patricio Crom, il m’a cité le compositeur et guitariste Atahualpa Yupanqui: “La guitare, avant d’être un instrument, a été un arbre, et dans celui-ci, des oiseaux ont chanté. Le bois connaissait la musique bien avant de ne devenir instrument”. Sa passion pour les guitares m’a séduite.
A travers cette quête et son amour pour les guitares, on parlera des passions et des efforts pour atteindre ses objectifs.
C’est aussi un hommage à la guitare de Gardel et au tango, dans les mains des meilleurs guitaristes.
Grâce aux rencontres avec différentes personnalités de la scène tanguera de Buenos Aires (des guitaristes aussi divers que Horacio Avilano, Maximiliano Luna, Alfredo Sadi, Rodrigo Albornoz, Mirta Álvarez, Juan Villarreal, Alejo de los reyes, Mateo Castiello, Tape Rubin, Las Cuarenta), le documentaire approche différents styles, l’histoire et les émotions que la trace de la guitare laisse en chacun d’entre nous.
Parallèlement, deux guitares anciennes – des débuts du siècle dernier – l’une est semblable à celles qui apparaissent dans les films de Gardel, et l’autre à onze cordes, modèle Manjon, sont restaurées par un des meilleurs luthiers du monde, spécialiste des instruments anciens, Sebastián Nuñez.
Patricio Crom enquête sur la façon de jouer ces guitares et rencontre un spécialiste en enregistrements anciens, Guillermo Elias, pour tester la façon d’enregistrer les sons, comme à l’origine.
L’idée de Patricio est que les guitares anciennes puissent être jouées dans les mains de guitaristes pendant l’enregistrement d’un disque dans un lieu emblématique de l’histoire du tango, comme le Teatro ROMA, dernier lieu dans lequel Gardel a joué avant de quitter définitivement Buenos Aires.
Ce que je propose ici, à travers la quête de Patricio, c’est de s’intéresser à ce son d’antan grâce aux guitares restaurées, en découvrant comment la guitare et la musique peuvent être un canal pour la rencontre, pour éprouver des émotions, pour générer des liens et créer des histoires.
Patricio est un guitariste de tango, en plus d’être marionnettiste, et c’est une personne très singulière. Il a un charisme incroyable et une intelligence émotionnelle unique. Il a proposé de trouver le son d’antan et je me suis proposée de l’accompagner sur cette voie.
La façon d’aborder la réalisation d’un documentaire peut varier. Celle que j’ai choisie, c’est de découvrir pendant que je tourne. Trouver la forme dans le faire, sans perdre l’axe du regard propre, me laissant séduire et conquérir par ce qui arrive pendant le tournage. Toujours en lien avec mon amour pour le tango et tous ses artistes.
Sorti en avril 2023 en Argentine, il participe à de très nombreux festivals de cinéma et de guitare dans le monde entier.
Le documentaire vient d’être sélectionné pour la 35ème édition du festival Cinélatino à Toulouse et sera projeté pour la première fois en France : – jeudi 21 mars 2024 à 19h15 à Tangueando – 7 chemin des silos – Toulouse – 7 € suivi d’un bal – vendredi 22 mars 2024 à 16h30 à l’Instituto Cervantes de Toulouse – Gratuit –
Bande-annonce
Télécharger le PDF de présentation. Si vous êtes intéressés pour programmer ce documentaire (disponible en MP4 ou en DCP), contactez-moi au 06 81 24 76 98 ou par email contact@culture-tango.com
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